Du 10 au 20 janvier 2009 |
Ayant passé la nuit à l'hôtel à cause d'un orage très menaçant, nous explorons le paysage de plateau désertique autour d'Al Hamrat. Les oiseaux y sont malheureusement peu nombreux. Au dépotoir, malgré le temps gris et l'odeur nauséabonde, les rapaces sont au rendez-vous avec de nombreux vautours percnoptères, plusieurs aigles des steppes et criards et deux aigles impériaux. Des cigognes blanches mazoutées sont également observables parmi les déchets ainsi que plusieurs hirondelles isabellines et un traquet de Hume. La halte suivante consacrée à la recherche du traquet à capuchon sera aussi peu riche en oiseaux : seul un petit groupe d'ammomanes du désert se laissera convenablement observer. Le voyage en soirée vers Barr-al-Hikman aura été éreintant même si la nuit à l'hôtel nous aura permis de nous reposer. Au petit matin, nous nous rendons à Filim, site malheureusement à contre-jour et à marée basse. Les oiseaux sont néanmoins nombreux et peu farouches. Pêle-mêle nous y noterons le bécasseau falcinelle, le chevalier stagnatile, la barge rousse, le chevalier bargette, le pluvier argenté, les gravelots mongol et de Leschenault (plus distant) et bien d'autres encore. Quelques dromes ardéoles se laissent observer mais à grande distance. Vers midi, alors que la marée monte, nous nous rendons 200 mètres plus loin au bord d'une petite falaise et nous découvrons à nos pieds un adulte et un jeune de drome peu farouches. Au fur et à mesure que la marée monte, nous observons également une bande de bécasseaux d'Anadyr, malheureusement à grande distance. Plusieurs sternes de Saunders viennent pêcher devant nous. Nous reprenons la route en début d'après-midi pour le désert intérieur. Peu d'oiseaux visibles sauf une moinelette à front blanc fort coopérative. |