Parulines & co. |
Vendredi 16 mai 2008. J'ai choisi de visiter le Québec à cette époque de l'année pour une raison principale : découvrir le maximum de parulines en migration. Suivant les conseils de Michel BERTRAND et Pierre BANNON, deux ornithologues que je retrouverai sur place, j'ai donc opté pour la deuxième quinzaine de mai. L'arrivée s'est faite le vendredi 16 en début d'après-midi. Après avoir déposé mes bagages chez mon cousin Guillaume, nous décidons de faire, malgré le décalage horaire, un petit tour au niveau des Rapides de Lachines sur le Saint-Laurent. Au bord du fleuve, de très nombreux carouges à épaulettes chantent et se poursuivent dans les herbes hautes et les arbustes. C'est de loin l'oiseau le plus commun à cette époque de l'année. Quelques bruants chanteurs se manifestent également. Sur un petit ilot au milieu du fleuve sont posés quelques harles bièvres (les seuls du voyage), un grand héron et plusieurs goélands d'Amérique, marins et surtout à bec cerclé. Les étourneaux sansonnets sont nombreux dans les pelouses le long de la route Nous atteignons ensuite le parc des Rapides de Lachine. À l'entrée, nous rencontrons nos premiers ornithologues québécois, ou plutôt photographes tant ce loisir est répandu outre-atlantique. Un couple de canards chipeaux se laisse photographier de près et j'obtiens ainsi de bien meilleurs clichés qu'en Europe. Un peu plus loin, en contrebas d'un petit pont fréquenté par de nombreux promeneurs et photographes, un bihoreau gris est en pleine pêche, nullement dérangé par la présence des curieux qui l'observent à moins de 10 mètres. Incroyable ! Il pêche un poisson et s'empresse de l'avaler. Au bout de la presqu'île, un couple de bernache du Canada broute tranquillement la pelouse au pied des promeneurs et un bruant chanteur se hisse au sommet d'une tige. Un merle d'Amérique fréquente une zone herbeuse et, surprise, un renardeau s'allonge devant nous au milieu du chemin avant de se cacher dans les broussailles. Au retour un couple de canard à front blanc se promène le long de la berge. Enfin, un peu plus loin, un goéland à bec cerclé tente de récupérer des frites aux abords d'un fast-food. |