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Nous partons ensuite vers l'hôtel sans passer donc par la falaise aux alcidés
ni au port aux goélands bourgmestres. Tous les ornithos sont déçus
surtout lors du passage d'un pont où sont regroupés une dizaine d'arlequins
plongeurs
!!!! Nous arrivons donc à l'hôtel en laissant nos bagages dans le bus
afin de dîner rapidement et de prendre un bateau pour découvrir les
oiseaux de la
baie. Ce que je n'avais pas compris, c'est qu'il fallait ensuite prendre
tous les bagages et ne rien laisser dans le bus car il fallait se rendre
au bateau à pied. Résultat : je me retrouve sur le bateau sans appareil
photo :-((((((( Nous observerons un couple de pygargue à queue blanche
sur son
nid (le guide n'avait jamais vu cela auparavant !), quelques cormorans
huppés à moins de 15 mètres ainsi que plusieurs macareux moines. Inutile
de dire
que j'étais heureux… Voici deux photos que j'aurai dû faire…
Le lendemain matin, inutile de se presser car le bus ne revient qu'à 8h30. Une
fois le matériel photo récupéré, il me reste une demi-heure pour
me promener sur le terrani de golf où j'arrive à photographier 2
pluviers dorés et 1
chevalier gambette.
Le voyage retour vers Reyjkavik est plus rapide et nous nous arrêtons enfin sous
un pont pour observer un couple d'arlequins plongeurs. En fait,
cette espèce est désormais beaucoup plus répandue dans l'ouest
de l'Islande que ne le précisent les guides. Nous en reverrons
à plusieurs reprises,
sauf aux endroits où nous nous arrêterons :-)
La fin du périple nous amène à l'est de la capitale dans une région de sources d'eau chaude. Nous observons deux plongeons imbrins sur deux lacs ainsi qu'une oie à bec court dans le défilé hyper touristique de Pingvellii. 2 couples nichent le long de la petite falaise au pied de laquelle défilent des centaines de personnes chaque jour. Cette espèce est notée comme très farouche dans les guides… Il pleut ensuite en continu durant tout l'après-midi et nous ne trouvons pas le garrot d'Islande sur le site où il était présent quinze jours auparavant. Encore quelques arlequins le long de la rivière puis nous arrivons à Reykjavik pour la fin du parcours. En conclusion, malgré le séjour très court et les déceptions accumulées, l'Islande est une extraordinaire destination ornithologique surtout pour un photographe. Les oiseaux sont très peu farouches et il est facile de ramener des images d'espèces impossibles à photographier à l'approche en France comme le pluvier doré, la barge à queue noire ou la grive mauvis. J'avais emmené avec moi mon zoom 100-400 mm mais j'ai regretté de ne pas avoir mon 500 mm avec moi à quelques occasions. À noter que je n'ai pratiquement pas fait de digiscopie, les oiseaux étant trop près ! Il faudra donc que j'y retourne. |