Mésange bleue - Blue Tit
Parus caeruleus
- famille des Paridés
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Espèce sédentaire
dans nos pays de l’Ouest européen, la mésange bleue entame
sa période de reproduction dès les premiers beaux jours de
l’année, époque où les premiers chants retentissent
aux abords de la mangeoire. Fin mars-début avril, un nid composé de
duvet et de mousse est construit dans une cavité naturelle — trou
d’arbre, trou de mur,… — ou dans un nichoir. La ponte de
6 à 13 œufs y est déposée entre la mi-avril et
le début du mois de mai, puis couvée pendant 12 à 16
jours. Les jeunes s’envolent au bout de 16 à 21 jours, puis
restent dépendants des adultes pendant trois nouvelles semaines.
Une seconde ponte est entreprise par seulement 20 % des couples.
Dès l’automne, nos petites troupes familiales sédentaires
sont rejointes par des populations nordiques et orientales qui augmentent encore
les effectifs de ce passereau, déjà considéré comme
très abondant. Elle se joint volontiers aux rondes constituées
d’autres espèces de mésanges, de roitelets et de grimpereaux.
Où voir la mésange bleue
Espèce à répartition très large en Europe
de l’Ouest, la mésange bleue est omniprésente été comme
hiver dans nos quatre pays francophones. C’est assurément un
de nos passereaux les plus abondants et s’approchant le plus des
habitations humaines.
Davantage encore que la mésange charbonnière, la mésange
bleue fréquente une multitude d’habitats. Les secteurs boisés — forêts
de feuillus et mixtes, bois, haies, parcs urbains, jardins arborés — où elle
trouve des trous d’arbres pour y élever sa nichée ont, à l’instar
de sa grande cousine, sa préférence durant la saison de reproduction.
Occupant une niche écologique située dans la moitié supérieure
des arbres où elle se nourrit essentiellement des chenilles s’attaquant
aux feuilles, tout particulièrement celles des différentes espèces
de chênes, la mésange bleue n’entre guère en concurrence
avec la charbonnière et, contrairement à cette dernière,
descend rarement à terre pour chercher sa pitance. Les massifs de conifères
purs sont systématiquement évités ce qui limite son expansion
en altitude où elle ne dépasse guère la barre des 1200 mètres.
L’éventail des milieux fréquentés s’élargit
en hiver. Si les massifs forestiers, les jardins et les mangeoires sont des points
de rencontre pour les deux espèces, la mésange bleue exploite d’autres
biotopes comme les roselières en bordure d’étang qu’elle
est la seule à animer de ses petits cris tout au long de la mauvaise saison.
Volant de roseau en phragmite, la mésange bleue perfore à l’aide
de son bec les longues cannes desséchées pour extraire en leur
cœur insectes et araignées en hibernation.
Observer la mésange bleue
De quoi se nourrit la mésange bleue
Identifier la mésange bleue
Entendre la mésange bleue
La mésange bleue et l'homme
La mésange
bleue fait partie de nos oiseaux les plus familiers, parmi les premiers à venir à la
mangeoire et à occuper les nichoirs disposés dès
le début de l’hiver à son intention. Le diamètre
d’entrée du nichoir doit mesurer 28 mm au maximum sous peine
de voir d’autres espèces se l’approprier.
Intégralement protégée par la loi, la mésange bleue
n’a cependant jamais trop eu à souffrir directement de l’homme,
même des oiseleurs car elle ne supporte pas la captivité.