Mésange bleue - Blue Tit
Parus caeruleus - famille des Paridés



Lunéville (54) - 20.12.2004
Nikon CP 8400 + Swarovski ATS80HD x30SW
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 20.12.2004
Nikon CP 8400 + Swarovski ATS80HD x30SW
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 15.12.2004
Nikon CP 8400 + Swarovski ATS80HD x30SW
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 15.12.2004
Nikon CP 8400 + Swarovski ATS80HD x30SW
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 13.12.2004
Nikon CP 8400 + Swarovski ATS80HD x30SW + flash SB800
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 13.12.2004
Nikon CP 8400 + Swarovski ATS80HD x30SW + flash SB800
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 09.12.2004
Nikon D70 + Sigma APO 170-500 mm
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 06.12.2004
Nikon CP 8400 + Swarovski ATS80HD x30SW
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 10.11.2004
Nikon D70 + Sigma APO 170-500 mm
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 10.11.2004
Nikon D70 + Sigma APO 170-500 mm
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 29.02.2004
Nikon CP 5000 + Swarovski ATS80HD x32ww
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 24.02.2004
Nikon CP 5000 + Swaroski ATS80HD x20
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 09.02.2004
Nikon CP 5000 + Swaroski ATS80HD x20
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 27.01.2004
Nikon CP 5000 + Swaroski ATS80HD x20
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 09.12.2003
Nikon CP 990 + Swaroski ATS80HD x20
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 09.12.2003
Nikon CP 990 + Swaroski ATS80HD x20
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 07.12.2003
Nikon CP 990 + Swaroski ATS80HD x20
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 12.01.2003
Nikon coolpix 990 + apotelevid Leica x20
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 11.01.2003
Nikon coolpix 990 + apotelevid Leica x20
(photo Hervé MICHEL)

Lunéville (54) - 09.01.2003
Nikon coolpix 990 + apotelevid Leica x20
(photo Hervé MICHEL)


Mirecourt (88) - 01.1995
Minolta 400mm 4,5
(photo Hervé MICHEL)


Mirecourt (88) - 01.1995
Minolta 400mm 4,5
(photo Hervé MICHEL)

juvénile
Toulouse (31) -05.1987
sigma 400mm 5,6
(photo Hervé MICHEL)


L'année de la mésange bleue

Espèce sédentaire dans nos pays de l’Ouest européen, la mésange bleue entame sa période de reproduction dès les premiers beaux jours de l’année, époque où les premiers chants retentissent aux abords de la mangeoire. Fin mars-début avril, un nid composé de duvet et de mousse est construit dans une cavité naturelle — trou d’arbre, trou de mur,… — ou dans un nichoir. La ponte de 6 à 13 œufs y est déposée entre la mi-avril et le début du mois de mai, puis couvée pendant 12 à 16 jours. Les jeunes s’envolent au bout de 16 à 21 jours, puis restent dépendants des adultes pendant trois nouvelles semaines. Une seconde ponte est entreprise par seulement 20 % des couples.
Dès l’automne, nos petites troupes familiales sédentaires sont rejointes par des populations nordiques et orientales qui augmentent encore les effectifs de ce passereau, déjà considéré comme très abondant. Elle se joint volontiers aux rondes constituées d’autres espèces de mésanges, de roitelets et de grimpereaux.

Où voir la mésange bleue


Espèce à répartition très large en Europe de l’Ouest, la mésange bleue est omniprésente été comme hiver dans nos quatre pays francophones. C’est assurément un de nos passereaux les plus abondants et s’approchant le plus des habitations humaines.
Davantage encore que la mésange charbonnière, la mésange bleue fréquente une multitude d’habitats. Les secteurs boisés — forêts de feuillus et mixtes, bois, haies, parcs urbains, jardins arborés — où elle trouve des trous d’arbres pour y élever sa nichée ont, à l’instar de sa grande cousine, sa préférence durant la saison de reproduction. Occupant une niche écologique située dans la moitié supérieure des arbres où elle se nourrit essentiellement des chenilles s’attaquant aux feuilles, tout particulièrement celles des différentes espèces de chênes, la mésange bleue n’entre guère en concurrence avec la charbonnière et, contrairement à cette dernière, descend rarement à terre pour chercher sa pitance. Les massifs de conifères purs sont systématiquement évités ce qui limite son expansion en altitude où elle ne dépasse guère la barre des 1200 mètres.
L’éventail des milieux fréquentés s’élargit en hiver. Si les massifs forestiers, les jardins et les mangeoires sont des points de rencontre pour les deux espèces, la mésange bleue exploite d’autres biotopes comme les roselières en bordure d’étang qu’elle est la seule à animer de ses petits cris tout au long de la mauvaise saison. Volant de roseau en phragmite, la mésange bleue perfore à l’aide de son bec les longues cannes desséchées pour extraire en leur cœur insectes et araignées en hibernation.

Observer la mésange bleue

C’est sans nul doute en hiver, depuis la fenêtre de votre cuisine, devant laquelle vous aurez installé votre mangeoire, que vous effectuerez les plus belles observations de mésange bleue. Bien que moins nombreuses que les charbonnières, les quelques mésanges bleues qui s’installeront dans votre jardin pour l’hiver, feront preuve d’autoritarisme et d’agressivité envers les autres visiteurs de la mangeoire. D’un caractère assez irascible, la mésange bleue cherche à évincer les autres oiseaux et parfois même ses congénères par un comportement des plus démonstratifs alternant hérissement des plumes de la tête et mouvements saccadés des ailes.

De quoi se nourrit la mésange bleue

Comme la plupart des mésanges, la mésange bleue effectue une razzia au printemps et en été sur les chenilles et les adultes d’insectes pour nourrir ses poussins affamés. Dès la fin de la belle saison, son régime alimentaire se modifie quelque peu pour y inclure davantage de graines qu’elle vient très volontiers récupérer à la mangeoire. Les boules de graisse suspendues dans un filet ou tout simplement les blocs de margarine et les couennes de lard sont également très prisés. Elle reste cependant plus insectivore que la mésange charbonnière, ce qui la pousse notamment à exploiter les tiges de roseaux en bord d’étangs pour en extraire des invertébrés engourdis par l’hiver.

Identifier la mésange bleue

Mésange de petite taille, bien inférieure à sa grande cousine la charbonnière, la mésange bleue se reconnaît aisément aux coloris bleus qui ornent son plumage, au niveau de la tête, du dessus des ailes et de la queue. Le dos est vert turquoise, les joues blanches et le ventre jaune comme chez la mésange charbonnière mais avec une raie noire médiane nettement moins marquée. Les jeunes sortis du nid possèdent des tons jaunes et bleus nettement plus pastels.

Entendre la mésange bleue

Les productions sonores de la mésange bleue sont pour la plupart assez faciles à différencier de celles des autres mésanges, ceci d’autant plus que la mésange bleue vit autour de nous en permanence et nous distille à longueur d’année ses cris et chants. Son chant est un petit trille assez long bien distinct des autres chants de mésanges et ses petits cris d’excitation sont nettement plus aigrelets, précipités et nerveux.

La mésange bleue et l'homme

La mésange bleue fait partie de nos oiseaux les plus familiers, parmi les premiers à venir à la mangeoire et à occuper les nichoirs disposés dès le début de l’hiver à son intention. Le diamètre d’entrée du nichoir doit mesurer 28 mm au maximum sous peine de voir d’autres espèces se l’approprier.
Intégralement protégée par la loi, la mésange bleue n’a cependant jamais trop eu à souffrir directement de l’homme, même des oiseleurs car elle ne supporte pas la captivité.


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© Hervé MICHEL 2007