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Dimanche 15 janvier Nous avons choisi, comme pour notre séjour au Kenya en novembre 2007, l'agence Vie sauvage pour l'organisation de voyage en Tanzanie. Le voyage de nuit a été long et le transfert à Addis-Adeba en Éthiopie peu confortable à l'aller mais excellent au retour dans l'aéroport neuf. Arrivée en début d'après midi au lodge très british d'Arusha. La verdure qui entoure le jardin très bien entretenu tranche avec l'aspect brûlé des paysages autour de l'aéroport au pied du Kilimandjaro. Nous sommes au pied du mont Méru et l'eau ne semble pas manquer. Contrairement à ce que je pensais, nous ne sommes pas en saison sèche mais bien au début de la saison des pluies. Après un petit passage par la piscine, je décide, malgré la nuit quasi blanche dans l'avion, de faire un premier tour du propriétaire. Le premier oiseau rencontré est un drongo que je n'arriverai pas à photographier. Ensuite c'est le tour d'une buse augur qui crie depuis une branche. En fait, je suis tellement fatigué que je n'ai pas le courage de sortir mon matériel photo du sac :-((( Il est vrai qu'il fait déjà près de 30°C et que la lumière est très dure. Quelques tisserins à tête noire paradent dans un arbuste et un souimanga indéterminé passe rapidement au sommet d'un arbre. De retour à la piscine, je me décide enfin à sortir mon 500 mm pour un loriot à tête noire qui nourrit son jeune volant. Après avoir repéré un couple de pie-grièche fiscale qui fait de même (c'est a priori l'époque des jeunes volants), j'observe une famille de colious qui planent les uns après les autres d'un arbre à l'autre. Leurs déplacements et leurs cris de contact me font penser à nos mésanges à longue queue. Intrigué par un chant mélodieux, je découvre enfin le gonolek d'Abyssinie que j'avais raté au Kenya il y a 4 ans. Un couple d'ornithos français arrivés en même temps que nous m'indique un choucador améthyste en train de nourrir son jeune. Je l'observe longuement mais ne réussit malheureusement pas à le photographier. Ce sera le seul du séjour. Enfin, avant la tombée de la nuit, plusieurs martinets des maisons viennent chasser les insectes autour du lodge.
Lundi 16 janvier Avant l'arrivée de notre guide prévue vers 9h00, je repars pour une inspection du jardin. Pas de choucador améthyste mais un couple de colombars à front nu, plusieurs bulbuls tricolores et un cossyphe de Ruppell viennent à ma rencontre. Je n'ai toutefois pas beaucoup d'occasions de faire des photos. Seul un couple de barbican se laisse suffisamment approcher. Après le petit déjeuner, je photographie la pie-grièche fiscale, le coliou et même le farouche gonolek d'Abyssinie ainsi que quelques tourterelles. Notre guide arrive enfin et nous partons pour Myanara. Notre guide parfaitement francophone s'intéresse également aux oiseaux dont il connaît même la plupart des noms français. Super !
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Nous arrivons au bout de deux heures à notre lodge situé dans une petite zone forestière accueillante pour les oiseaux mais un peu sombre pour la photo. J'y observerai en ce début d'après-midi le camaroptère à dos gris, l'amarante, le coucal à sourcils blancs, le martin-chasseur à tête grise et celui du Sénégal. Plusieurs ibis hagedash sont présents ainsi que le choucador de Ruppell, le choucador cendré, l'eurocéphale à tête blanche et le cratérope. Les quelques vervets du lodge seront nos premiers mammifères africains ainsi qu'un galago ayant élu domicile dans un conduit en pvc.