Parulines & co. |
Samedi 17 mai 2008. Levé très tôt à cause du décalage horaire, nous nous rendons dès 7 heures du matin au Parc du Mont-Royal. Dans ce vaste parc riche en arbres et arbustes, je suis stupéfait du silence qui y règne. Jusqu'à 9 heures, je n'entends quasiment aucun chant d'oiseaux ! C'est le désert complet ! Au bord du lac des Castors traînent quelques goélands à bec cerclé mais aucun canard sur l'eau. En montant vers l'observatoire, je repère un couple de bruant familier grâce aux petits cris qu'ils émettent. Peu avant, j'avais observé une mésange à tête noire haut dans un arbre. Quelques étourneaux sansonnets volent çà et là. Des merles d'Amérique se promènent sur la pelouse à proximité d'un petit écureuil rayé. Mêmes oiseaux un peu plus loin. Encore un couple de mésanges à tête noire dans un arbre en bord de chemin. Enfin nous entendons le premier "vrai" chant de la journée et je découvre avec joie un superbe cardinal rouge. Toujours plus loin sur le chemin, j'entends un autre chant et découvre après quelques minutes un mâle de paruline flamboyante en contrebas d'une pente remplie de buissons. Un autre oiseau fort mobile se montrera néanmoins plus coopératif un peu plus loin. Un papillon, sorte de machaon américain, se pose devant nous. Enfin un superbe bruant à gorge blanche déambule sur la pelouse. Le bilan est sympathique pour une première balade mais franchement décevant par rapport à nos parcs urbains européens où on ne sait plus où donner de la tête au printemps tant les chants sont nombreux :-(( Après un après-midi passé à visiter le centre-ville de Montréal, nous effectuons en fin de journée un petit tour aux Frayères de Bourcherville. Sur ce petit marais, j'observe de nombreuses hirondelles bicolores qui nichent dans les nichoirs disposés sur des poteaux au milieu du marais. Un groupe de photographes armés de super-téléobjectifs sont présents sur la digue. Je suis étonné qu'aucun d'entre eux ne porte une paire de jumelles ! Ce ne sont pas a priori des ornithologues. J'en rencontrerai souvent tout au long de mon périple car c'est un hobby fort apprécié au Québec. Un superbe grèbe à bec bigarré daigne poser devant nous et reste stoïque malgré le mitraillage photographique d'une demi-douzaine de boitiers. |