Parulines & co. |
L'après-midi, après que Pierre Bannon nous ait abandonnés à Montréal, nous partons vers le sud en direction de la rivière Richelieu. Dans un premier site, petit marais boisé et inondé, j'observe un superbe mâle de canard branchu. Un râle de Virginie se faufile au milieu des roseaux. Dans une série de nichoirs destinés aux canards branchus, un petit-duc maculé montre sa tête ! Les carouges à épaulettes sont bien entendu omniprésents. Dans des prés et des champs inondés, j'ai droit à un festival de limicoles américains. Les plus abondants étaient les gravelots semipalmés dispersés dans les labours inondés. Les bécasseaux minuscules étaient également assez nombreux et j'ai pu distinguer parmi eux deux bécasseaux semipalmés et plusieurs bécasseaux variables. Une oie des neiges était perdue au milieu des eaux et quelques gravelots kildirs vociféraient de part et d'autre de la route. Un chevalier criard s'est posé près de nous. Quel dommage que la lumière ait été si mauvaise ! En direction de la rivière et des hameaux qui la bordent, j'observe mes premiers quiscales bronzés ainsi qu'une tourterelle triste. Un canard souchet s'éloigne de notre voiture alors qu'un couple de phalaropes de Wilson se laissent photographier à moins de 5 mètres ! Ils sont accompagnés de deux bécasseaux minuscules alors qu'un chevalier solitaire tout seul est posé sur la rive quelques dizaines de mètres plus loin. De retour sur les champs inondés, nous observons un canard noir, un chevalier solitaire et surtout un groupe de trois chevaliers à pattes jaunes. Il se met à pleuvoir violemment et nous rentrons vers Montréal. |